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Le Centre commémoratif de l'Holocauste à Montréal est un centre d'interprétation et un Musée voué au souvenir de l'holocauste de la Seconde Guerre mondiale. Il vise à sensibiliser les Montréalais sur le génocide de millions de Juifs effectué par l’Allemagne nazie et ses collaborateurs, de 1933 à 1945. Le Musée est accessible au 1, Carré Cummings Square ou par le Centre communautaire juif de Montréal, au 5151, Chemin de la Côte-Sainte-Catherine dans le quartier Cote-des-Neiges de Montréal

תבנית:Sommaire

Histoire du Centre[עריכת קוד מקור | עריכה]

Le Centre commémoratif de l'Holocauste à Montréal (CCHM) a été fondé en 1979 par un groupe de survivants de l’Holocauste, rassemblés par Steven Cummings, récipiendaire de l’Ordre du Canada et philanthrope très actif à Montréal. Le CCHM est constitué d'un musée et d’un centre. Il a été complètement rénové et remodelé pour sa réouverture, le 30 juin 2003.

Il permet aux survivants de l’Holocauste de transmettre leurs expériences aux jeunes. Grâce au ‘Remembrance Committee’, les témoins de l’Holocauste ont aussi le droit d’intervention direct concernant les décisions relatives au centre. Le Service autrichien de la Mémoire soutient le CCHM depuis 1998, en envoyant ses intervenants à Montréal.

Le musée[1]est quand à lui destiné à présenter les événements de l’Holocauste (la Shoah) dans le contexte de Montréal, où vivent plusieurs milliers de survivants, soit la ville qui a la troisième plus forte concentration de survivants au monde[2]. Le musée relate ainsi l’histoire de l’Holocauste du point de vue de ces survivants qui ont trouvé à Montréal une seconde chance de vivre. Le musée a pour but de permettre à l’histoire de la Shoah de ne pas de sombrer dans l’oubli, de sensibiliser les Montréalais aux risques des préjugés et de la haine, finalement d’expliquer la nécessité de lutter contre l’intolérance sous toutes ses formes.

Collection[עריכת קוד מקור | עריכה]

L'exposition permanente[עריכת קוד מקור | עריכה]

Elle s’étend sur 2 étages d’environ 10,000 mètres carrés et contient 418 artefacts, 372 photographies et 18 films. Les photographies et vidéo d’archives, les artéfacts[3] conservés documentent la vie « d'avant » la guerre et la destruction nazie. On y apprend la diversité des modes de vie des différentes communautés juives d'Europe. Les visiteurs découvrent ensuite la mise en place du génocide nazi durant la Seconde Guerre mondiale : les ghettos, les unités mobiles de tuerie, les camps.

Le tour se poursuit à l’étage supérieur et la dernière partie de l'exposition permanente traite des suites de la guerre : la libération de l'Europe par les alliés, les camps de personnes déplacées et l’installation de nombreux rescapés à Montréal ainsi que les problématiques d'immigration auxquelles ces survivants ont dû faire face à Montréal après la guerre.

Les témoignages de survivants ajoutent une dimension humaine à l'exposition permanente. Ainsi le parcours de l'exposition permanente est ponctué de témoignages de survivants, regroupés dans des vidéos superposant les images d’archives et les artéfacts. On y découvre les crimes et les violences subis par les Juifs mais aussi la résistance et la lutte pour la dignité Humaine.

les expositions temporaires[עריכת קוד מקור | עריכה]

Tout au long de l'année, ont lieu des expositions sur un thème particulier. Voici les dernières expositions tenues en 2010:

  • Le Coeur d'Auschwitz , "J'avais 20 ans. Je ne laisserais personne dire que c'est le plus bel âge "[4]... Le 12 décembre 1944, Fania Feiner reçoit un tout petit livre[5]en forme de coeur qu'ont fabriqué 19 femmes et où elles ont inscrit leurs voeux d'anniversaire pour elle. Ce jour-là, Fania a 20 ans et elle est détenue au camp d'Auschwitz. Pendant près d'un demi-siècle, elle gardera son petit " cœur d'Auschwitz " pour elle, seule trace de sa jeunesse et de ses 20 ans.
  • La valise d'Hana cette exposition temporaire est surtout destinée aux enfants. L'exposition explore la valise et la vie de la jeune filette Hana assassinée à Auschwitz en 1944.

Évènements spéciaux[עריכת קוד מקור | עריכה]

À part le musée, le centre est chargé de beaucoup d’autres initiatives. Il rend donc possible de nombreux spectacles et projets, à propos de l’Holocauste. De même que la commémoration Yom HaShoah pour les victimes de l’Holocauste, qui a lieu une fois par an, et une autre manifestation en mémoire de la « Reichskristallnacht », appelé ‘Commémoration de Kristallnacht’, sont organisés aussi les ‘Holocaust Education Series’, une série annuelle de conférences sur l’Holocauste et le projet ‘Bar/Bat Mitzvah in remembrance’.

Lors du jour de la commémoration pour les victimes de l’Holocauste, le Yom HaShoah, plus de 2 000 personnes répondent chaque année à l’invitation à la commémoration organisée par le CCHM. En 2004, celle-ci a eu lieu dans la synagogue ‘Congregation Tifereth Beth David Jerusalem’, le 18 avril.

Présence de survivants[עריכת קוד מקור | עריכה]

La visite du musée peut-être suivie d'une rencontre avec un survivant de l'Holocauste. Une expérience unique à vivre. Ceci permet de mettre un visage sur le nombre considérable de victimes. Il met en contact, de personne à personne, avec une histoire difficile à comprendre. Il faut cependant réserver à l'avance afin que cette personne [6] puisse se déplacer et venir au Musée afin de partager avec des visiteurs.

Dons[עריכת קוד מקור | עריכה]

Pour enrichir sa collection, le musée accepte les dons d'objets[7] liés à la vie avant et durant l'Holocauste ou documentant les expériences des survivants dans les camps de personnes déplacées et leur immigration au Canada.


הערות שוליים[עריכת קוד מקור | עריכה]

  1. ^ entièrement bilingue en langue anglaise et française
  2. ^ Montréal est précédée par Israël et New York dans le nombre de rescapés après la Seconde Guerre mondiale.
  3. ^ les rares objets personnels rescapés des années de persécutions, entre autre des cartes d’identités estampées « J » pour « Juif », une valise ayant permis à une famille juive de trouver refuge, un numéro d’identification d’un enfant du Kindertransport, des étoiles jaunes portées en France, au Pays-Bas ou en Croatie, et des objets cachés dans les camps.
  4. ^ le Coeur d'Auschwitz est aussi le film documentaire du cinéaste canadien Carl Leblanc, qu'il a réalisé en 2010. Fasciné par cet objet donné par la survivant elle-même au Musée de l'Holocauste de Montréal, le cinéaste en retrace l'histoire. On suit, en parallèle, le pèlerinage de la petite fille de Fania qui, en découvrant les camps d'Auschwitz et de Ravensbrück, veut se réapproprier un pan de son histoire familiale, et part à la recherche d'éventuelles survivantes parmi les signataires d'un petit livre d'anniversaire en origammis. Un témoignage cinématographique qui prouve, si besoin est, que les objets ont bel et bien une âme.
  5. ^ il s'agit en fait d'un livre à peine plus gros qu'un caillou en forme de coeur. Sa couverture est en tissu usé sur lequel est brodée la lettre F. À l'intérieur, une dizaine de pages pliées comme des origammis. Le 12 décembre 1944, il a été offert à une dénommée Fania qui célébrait, ce jour-là, ses 20 ans à Auschwitz. Il contient les vœux d'une quinzaine de femmes qui l'ont fabriqué en secret et au péril de leur vie. Écoutez l'entrevue de Christine Charette sur Radio-Canada http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2010/CBF/ChristianeCharette201011121008_2.asx
  6. ^ Entretemps, ces survivants ont acquis une attribution spécifique, et font désormais pleinement partie de l’équipe du Musée
  7. ^ Les objets doivent être liés à la vie des communautés juives d’avant-guerre, aux persécutions contre les Juifs durant la période de l’Holocauste (1933 à 1945),les expériences des survivants durant les années suivant la libération de l'Europe (camps de personnes déplacées, immigration au Canada, 1945-1953).



Références Connexes[עריכת קוד מקור | עריכה]


Liens externes[עריכת קוד מקור | עריכה]